Jasual Cazz dévoile son 1er single, Baby Rover, pour Jazz à Vienne.
Jasual Cazz, c’est le jazz qui se prend pas la tête : ça reste casual
Dès les premières nappes de synthé, on est dans l’espace. C’est avec leur Baby Rover, composé tout spécialement pour le double album Past&Future produite par Jazz à Vienne, que Jasual Cazz nous emmène dans un univers retro-futuriste bien à lui.
Composé de Théo Boero, Japhet Boristhène et Pierre-Louis Varnier, le trio réussit en effet le pari de livrer un jazz fusion influencé par Casiopea, Herbie Hanckock et broken beat anglais mais résolument tourné vers l’avenir, le tout en un format radio de 3 minutes, sans pour autant se compromettre.
Le single reste en tête grâce à la mélodie accrocheuse jouée par la basse de Théo Boero, et à une promotion plus qu’originale : un mini-jeu vidéo. Trouvable sur leur page Instagram, on peut y rejouer le morceau en plusieurs difficultés à la manière d’un Guitar Hero.
Le jazz fusion c’est quand même une musique de niche, alors comment faire pour communiquer cette musique au plus grand nombre ? se questionne Théo.
L’idée m’est venue complètement par hasard, j’ai repensé à Guitar Hero, et je me suis dit que ça serait trop marrant qu’on puisse jouer Baby Rover, parce que ça permet de faire rentrer les gens dans notre délire.
Et c’est bien ce qui fait de Jasual Cazz un groupe si particulier : une richesse artistique florissante, où la musique n’est qu’une partie d’un univers plus large :
« On a la vocation d’être un groupe qui va un peu plus loin que les autres groupes de jazz habituels, on essaie de pousser le délire un peu plus loin en ayant un univers graphique à proposer ».
L’arrivée de Pierre-Louis Varnier, nouveau claviériste du groupe, est en effet allé de pair avec une nouvelle direction pour le groupe. Ce dernier est en effet illustrateur, et pour lui « la musique de Jasual Cazz elle est assez visuelle à plein d’égards, vachement liée aux imaginaires du rétro futurisme. ». Il montre donc à travers ses artworks un univers très 90’s où le futur réaliste de Simon Stalenhag se croise avec la richesse visuelle d’un Moebius et l’abrasivité de mondes à la Borderland.

Après des conditions difficiles liées à la pandémie, qui avaient mis en stop à leur créativité bouillante, Baby Rover a ainsi permis au groupe d’enfin se retrouver pour relancer la machine à idées, et ils l’espèrent, de préparer le terrain pour de futures tournées. Un album est également prévu pour la fin de l’année, signé chez le label Chuwagana.
Une chose est sûre, Jasual Cazz se démarque du reste en proposant un univers bien à lui qui promet beaucoup pour la suite.
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