Mahalia de retour à Lyon, aux Nuits de Fourvière !

Crédit photo Lehana Dupond

Après sa première date à Lyon en 2019 au feu Ninkasi Gerland, l’artiste britannique aux couleurs suaves, Mahalia, était de retour dans la capitale des Gones ce samedi 15 juin. Dans un cadre idyllique au coeur même du Théâtre Antique de Fourvière, la chanteuse n’aurait pas pu mieux tomber pour performer IRL. Le Festival a invité l’artiste accompagnée de Vaudou Game et de Dabeull, pour une soirée spéciale Funk & Soul. Ainsi, entre tonalités électroniques et musique afro-funk, la douceur d’une voix soul, amoureuse de l’amour comme elle le dit si bien, est venue apaiser les cœurs des auditeur.ices des Nuits de Fourvière. 

Mahalia met la Soul à l’honneur à l’occasion du Festival les Nuits de Fourvière

Sourire aux lèvres, c’est avec une vive énergie que Mahalia arrive sur scène accompagnée de ses deux musiciens. Elle ouvre le bal avec nul autre titre que Simmer, son featuring avec Burna Boy, qui cumule déjà plus de 76 millions d’écoutes sur Spotify. Connue pour son humour légendaire et sa sensibilité, elle ne manque pas de raconter son parcours sentimental et familial avec dérision et ironie, soufflant sur le théâtre antique une vague de rires légers et de regards admiratifs.

Ainsi, du haut de ses 26 ans, Mahalia nous offre plus qu’un spectacle, mais une performance. Les morceaux s’enchaînent et ne se ressemblent pas : de Letter To Ur Ex à In My Bag, en passant par les mythiques Sober, Cheat et I Wish I Missed My Ex, les sonorités r&b et néo-soul créent une fusion parfaite des genres, orchestralement mené par la chanteuse originaire de Leicester. Sa maîtrise de la musique s’entend dans chacune des notes qu’elle propose particulièrement lorsque son morceau iconique, Sober, a été interprété. Une musicalité fidèle au titre enregistré en premier lieu, pour terminer sur une reprise plus jazzy qui a fait danser la foule.

Mahalia a su proposer un show à son image : doux et sensible, rempli de bonne humeur. Engagée, l’artiste n’oublie pas de véhiculer des messages d’amour et rappelle l’importance de s’aimer et d’avoir confiance en soi. Elle cloturera son show sur cette phrase : “Don’t forget you never have to wear bras”. 

Une programmation éclectique

Pour terminer, cette line-up à première vue déroutante a pourtant été le théâtre d’un parfait équilibre musical. Des lignes de basse groovy et des synthétiseurs vintage se marient avec des beats contemporains chez Dabeull, là où Mahalia accompagnée de sa guitare nous offre une profondeur émotionnelle, qu’on a également pu retrouver chez Vaudou Game, dans sa fusion hypnotique de funk et de traditions vaudou togolaises.