Nuits de Fourvière 2017 – Nuit Blues : The Como Mamas (Live Report)

“I Woke Up This Morning”, that’s a blessing,

Thanks they’re giving, to the King of Kings

On les surnomme les reines du Gospel, mais elles préfèrent donner toute la gloire à celui qu’ellent prient le Roi des rois.

The Como Mamas sont venues sur la scène du Grand Théâtre de Fouvière pour affirmer leur foi avec fierté, ferveur et conviction, et aussi pour rappeler aux 4000 spectateurs présents le miracle de la vie ; le simple fait de se réveiller le matin est une grâce et une chance (cf Count Your Blessings).

Par ailleurs, juste avant le commencement de la Nuit Blues des Nuits de Fourvière, se tenait une conférence à l’Odéon sur la culture Blues avec Raphaël Imbert, musicologue et saxophoniste.

Au cours de son animation, Imbert rappelle que la phrase “I Woke Up This Morning” (Je me suis levé ce matin) est une phrase que l’on retrouve souvent dans les chansons Blues.

C’est typique de la culture ; la symbolique en est presque sacrée tant elle tient de sens.
Arriver à un âge avancé malgré les difficiles conditions sociales aux Etats-Unis est un miracle digne d’être célébré pour certains, surtout pour les musiciens au contexte social difficile.

C’est donc dans cette attitude de grâce qu’Ester Mae Smith, Angela Taylor et Della Daniels , les Mères du  Mississippi, membres de la Music Maker Relief Foundationentrent en scène.

The Como Mamas France Lyon - photo eym

 

Toutes trois, assorties des mêmes couleurs, performent les titres de leur dernier album paru cette année, Move Upstairs.

Point intéressant : bien que Move Upstairs diffère des autres albums, car il incorpore des instruments enregistrés live, en concert les Como Mamas restent fidèles à leurs précédents opus et aux racines du Gospel en chantant a capella en live.

A elles seules, elles appellent une atmosphère ecclesiastique. En entraînant le public à taper des mains au rythme de leurs chants et cantiques, on se croirait un dimanche d’été, assis dans une église au coeur du Mississippi.

Les entendre s’exprimer avec leur accent country, et leur façon de finir leur phrase en chantant… autant d’éléments dépaysants et loin d’être déplaisants.

Musicalement le style Como Mamas a tout du Gospel, ceci dit, il reprend les codes du Blues.

Dans l’écriture des chansons, on retrouve ce jeu de question-réponse, pointé plus tôt par Raphaël Imbert lors de sa conférence. La soliste lance la première phrase à laquelle les choristes en back-up répondent. Elles ne chantent pas du Blues mais elles chantent Blues.

Ce style d’écriture est très prenant, peut laisser la place à l’improvisation et pourrait inspirer plus d’un musicien. Il laisse de l’espace pour raconter une histoire. Chaque phrase suscite une image.

Un exemple flagrant pour illustrer cela, leur titre He’s Calling Me qui raconte un témoignage de foi de la chanteuse.

Chants de prières, cris de joies, et reconnances envers le Tout Puissant et la Vie, proches du public, malgré la barrière de la langue, les Como Mamas ont réservé des surprises à l’audience, notamment avec un hommage à la chanteuse de Jazz Cheryl Jones.

The Como Mamas furent la bénédiction, pure et simple, de cette soirée Blues.

The Como Mamas

 

Crédits Photographies : E Ÿ M

Marcus Gon

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