‘Sweetie’ : Kokoroko offre un avant-goût de l’été londonien pour leur prochain album ‘Tough Times Never Last’

Le groupe londonien Kokoroko a dévoilé le 10 avril ‘Sweetie’, un titre extrait de leur nouvel album, Tough Times Never Last, à paraître le 11 juillet 2025. Ce single solaire, porté par des cuivres éclatants et des rythmes dansants, rend hommage au disco ouest-africain tout en s’aventurant vers des sonorités électroniques inédites pour le collectif. ‘Sweetie’ célèbre la complicité amoureuse et s’impose comme un hymne joyeux, à la fois sophistiqué et accessible, annonçant une nouvelle étape dans l’évolution artistique du groupe.

L’accueil critique du single est très positif. On salue un équilibre réussi entre tradition et modernité, ainsi que la capacité du groupe à renouveler son univers sonore sans perdre son identité. Ce nouveau morceau s’inscrit dans la continuité d’un parcours déjà riche, qui a vu Kokoroko s’imposer comme l’un des fers de lance du jazz afrobeat britannique, notamment grâce à leur morceau emblématique ‘Abusey Junction’.

La pochette de l’album, réalisée par l’illustratrice Luci Pina, s’inspire de l’été londonien, de la famille et de la nostalgie de l’adolescence dans la capitale britannique. L’imagerie, influencée par les films “Crooklyn” de Spike Lee et “The Wood” de Rick Famuyiwa, rend hommage à la résilience et à la chaleur de la communauté noire, des thèmes chers au collectif. « Crooklyn est très émouvant, mais aussi très inspirant. Il évoque la façon dont j’ai grandi. Cet album nous permet de partager nos propres sentiments, espoirs et rêves. Nous n’avons pas toujours vécu ces histoires au Royaume-Uni. » explique Onome Edgeworth, co-leader du groupe.

“Tough Times Never Last” : un album sous le signe de la résilience

Avec ce nouveau projet, Kokoroko continue de repousser les frontières de son univers musical. Tough Times Never Last s’annonce comme un album vibrant, composé de onze titres qui explorent la solidarité, la communauté, la sensualité, l’enfance, la perte et surtout la persévérance. Le titre de l’album, inspiré d’un mème viral de TikTok, incarne la philosophie du groupe : la beauté naît souvent des défis et des difficultés. L’album puise dans une large palette d’influences, du jazz afrobeat au R&B britannique des années 80, en passant par le néo-soul, la bossa nova et le funk, tout en préservant l’essence unique de Kokoroko.

Kokoroko : la force d’un collectif

Fondé en 2014 par Sheila Maurice-Grey (trompette, voix) et Onome Edgeworth (percussions), Kokoroko signifie « être fort » en urhobo, un dialecte nigérian. Le groupe réunit aujourd’hui sept membres talentueux : Sheila Maurice-Grey, Onome Edgeworth, Anoushka Nanguy (trombone, voix), Tobi Adenaike (guitare, voix), Yohan Kebede (claviers, synthétiseurs, voix), Duane Atherley (basse, voix) et Ayo Salawu (batterie, voix). Leur musique puise dans leurs racines afro-caribéennes et africaines, tout en s’imposant sur la scène jazz londonienne grâce à son énergie, sa créativité et à la richesse de ses influences. Leur premier album, ‘Could We Be More’, avait déjà marqué les esprits en 2022, atteignant la 30e place des charts britanniques et recevant l’éloge de la presse spécialisée.

Kokoroko a également été récompensé aux Urban Music Awards et s’est produit aux prestigieuses BBC Proms, témoignant de leur reconnaissance grandissante.

Avec ‘Sweetie’ et l’annonce de Tough Times Never Last, Kokoroko confirme son statut de figure incontournable de la nouvelle scène jazz et afrobeat britannique. Le groupe s’apprête à entamer la plus grande tournée de sa carrière, avec notamment un concert événement à l’O2 Academy Brixton de Londres le 25 septembre prochain. Une dynamique qui s’inscrit dans la continuité de leur EP ‘Get The Message’, paru en novembre dernier, qui comprenait notamment ‘Three Piece Suit’ en collaboration avec Azekel : un hommage vibrant aux aînés nigérians installés à Londres dans les années 1960. Le titre est d’ailleurs salué par la critique pour sa capacité à mêler groove afrobeat et récit intergénérationnel.