Mariah Carey : ce qui rend sa carrière iconique.
Mariah Carey a eu (a toujours) un impact durable sur le R&B et même la pop music avec plus de 200 millions d’albums vendus. Retour sur la carrière de l’illustre vocaliste afin de décortiquer son immense succès.
1. L’influence de Mariah Carey sur le R&B et la pop music
À travers cet article, nous allons revenir sur l’influence que Mariah Carey a eu, et que l’artiste exerce toujours, sur le monde de la pop et du R&B. Exerce toujours, car la célèbre vocaliste sort toujours des projets à succès, et parce que ses albums et ses morceaux, continuent de faire leur bout de chemin, et demeurent encore bien vivants dans la mémoire collective (on pense par exemple à son titre “All I Want For Christmas Is You” qui revient à chaque Noël en tête des charts).
Au-delà de ses albums à succès, Mariah Carey est un symbole de persévérance, de résilience et de combativité. Malgré des échecs et des évènements très médiatisés qui auraient pu considérablement nuire à sa carrière, l’artiste a su revenir en force et faire taire ses détracteurs et tous ceux qui estimaient sa carrière terminée.
Par ailleurs, Mariah Carey a inspiré un bon nombre d’artistes au fil du temps et de ses nombreuses parutions.
Beyoncé Knowles told me that she started doing vocal “runs” after hearing “Vision of Love”.
Source : The New Yorker
2. Mariah Carey, Emotions et Music Box : le début du succès
Premier album : les débuts prometteurs d’une talentueuse vocaliste
Après avoir signé un contrat avec Colombia Records (filière de Sony Music) après sa rencontre avec Tommy Mottola, CEO de Sony Music à l’époque (il jouera un rôle clef dans la carrière de l’artiste, comme nous le verrons un peu plus tard dans l’article), la vocaliste sort son premier album éponyme en 1990.
Mariah Carey album cover, 1990
Dans cet opus, on retrouve le premier single de l’artiste “Vision of Love”, “Someday”, “I Don’t Wanna Cry”, “There’s Got To Be a Way” ou encore “Love Takes Time”.
Carey debuted with an album of uplifting dance pop and R&B ballads, each song’s composition co-credited to Carey and each providing an opportunity to unleash her wide vocal range.
Source : The Rolling Stone Album Guide
Après avoir connu des difficultés pour être repérée et obtenir un contrat avec une maison de disques, l’artiste obtient son premier succès avec son premier album éponyme, qui est très représentatif des sonorités qui dominaient la fin des années 80 et le début des années 1990, c’est-à-dire un mélange de dance-pop, R&B et New Jack Swing.
Parmi les cinq singles, 4 ont atteint la première place du Billboard Hot 100 à l’époque.
L’album a été nominé aux Grammy Awards (1991) dans les catégories “Titre de l’année”, “Enregistrement de l’année” et “Meilleure performance féminine vocale Pop”. Il remportera le dernier Grammy ainsi que celui de “Meilleure Nouvelle Artiste”.
Mariah Carey s’est vendu à plus de 15 millions d’exemplaires, l’album est considéré comme un classique du R&B et de la pop : c’est dès lors que l’artiste a commencé à casser les barrières entre R&B et pop.
Emotions : la grande vocaliste continue sur sa lancée
Il s’agit du deuxième album de la grande vocaliste. Il sort en 1991.
Emotions album cover, 1991
Ici, on remarque une évolution depuis son premier album, une évolution dans la production. L’album est une fusion de plusieurs genres musicaux (gospel, R&B et sonorités des années 1950, 1960 et 1970). Mariah Carey commence à avoir plus de liberté dans la production, en raison du succès de son premier album.
Malgré le succès de son premier album, Emotions a eu un accueil et un succès plus modéré de la part du public et des critiques.
Emotions ends up sounding colder and more calculated than Carey’s debut. It ticks along like a Swiss watch (…) the hybrid progeny of a venerable tradition — the tradition of the R&B diva — and crass commercial instincts. It’s gospel without soul, love songs without passion, pop without buoyancy.
Source : Entertainment Weekly
Côté singles, on retrouve le titre éponyme “Emotions” (qui constitue son cinquième titre à atteindre le top du Billboard Hot 100), “Can’t Let Go” et “Make it Happen”.
L’album a été nominé aux Grammy Awards dans les catégories “Producteur de l’année” et “Meilleure Performance Vocale Féminine Pop”. Même s’il n’a pas gagné de Grammy Awards, il gagnera aux American Music Awards dans la catégorie “Favorite Soul/R&B Female Art” et aux Billboard Music Awards dans les catégories “Top Female Album Artist” and “Top Female Single” (pour le single “Emotions”).
Emotions s’est vendu à plus de 8 millions d’exemplaires dans le monde.
Music Box : la consécration
Music Box, le troisième album de l’artiste, sort en 1993.
Music Box album cover, 1993
L’artiste souhaite étendre sa fanbase avec cet album et innover. On retrouve un son plus pop et R&B que ses deux précedents opus, et même des sonorités dance.
Parmi les producteurs, il y a entre autres son collaborateur de longue date, Walter Afanasieff (qui a commencé à travailler avec Mariah Carey dès son premier album), mais également Babyface et Daryl Simmons.
Parmi les singles, on retrouve “Dreamlover”, “Hero”, “Without You” (reprise du morceau du groupe de rock Badfinger sorti en 1970), “Never Forget You” et “Anytime You Need A Friend”. Les trois premiers singles ont été des succès internationaux.
Ici, Mariah Carey opte pour un son un peu plus pop et des power ballads.
Malgré le succès de l’album, Music Box a reçu des critiques mitigées dès sa parution en raison de l’atmosphère plus détendue et relax de l’album en comparaison de ses prédécesseurs.
If the album has a weakness, it lies in Carey’s lyrics, which are made up entirely of pop and soul clichés (…) Music Box is so precisely calculated to be a blockbuster that its impact is ultimately a little unnerving.
Source : Rolling Stone
Bien que les critiques n’étaient pas favorables, cela n’a pas empêché une réception plus que positive de la part du public : aujourd’hui, des morceaux tels que “Hero” et “Without You” sont considérés comme étant des classiques de la vocaliste.
Par ailleurs, “Dreamlover” sera nominé dans la catégorie “Meilleure Performance Vocale Féminine Pop” aux Grammy Awards 1994 et “Hero” dans la même catégorie dans l’édition 1995.
L’album a atteint la première place des ventes dans 15 pays à l’époque et s’est vendu à plus de 28 millions d’exemplaires, ce qui constitue son album le plus vendu de sa carrière et un des albums les plus vendus de tous les temps.
3. The Queen of Christmas
Au sommet de son succès, Mariah Carey sort son premier album de Noël, Merry Christmas, en 1994.
Merry Christmas album cover, 1994
Dans l’album, on retrouve le fameux single “All I Want For Christmas Is You”.
À ce jour, le clip vidéo compte plus de 756 millions de vues sur YouTube.
À sa sortie, le morceau a été au sommet des charts dans 25 pays, dont la France. Ce titre constitue un autre classique pour l’artiste, en plus d’avoir eu un impact culturel considérable, ceci même jusqu’à aujourd’hui : le titre figure parmi les titres les plus écoutés de l’artiste durant chaque Noël.
Le single a engendré plus de 80 millions de dollars en royalties pour l’année 2022. “All I Want For Christmas Is You” possède plus d’un milliard d’écoutes sur Spotify !
Merry Christmas s’est vendu à plus de 15 millions d’exemplaires : il s’agit d’un des albums les plus vendus de tous les temps.
December belongs to Mariah Carey (…) the very first time you heard Mariah belt out that very first chorus—it sounded classic, it sounded timeless, it sounded like it was playing in the manger when Jesus Christ was born.
Source : The Ringer
La célèbre chanson a d’ailleurs été sélectionnée en 2023 par la Bibliothèque du Congrès pour rejoindre le registre national des enregistrements, dont le rôle est de conserver des œuvres ayant eu un impact culturel considérable.
Suite à l’impact durable de la chanson, Mariah Carey a été nommée “Queen of Christmas”.
Une nouvelle version a été diffusée en 2019 pour fêter les 25 ans du morceau et de l’album : il est toujours aussi populaire avec plus de 408 millions de vues sur YouTube !
La suite de l’album, Merry Christmas II You, sort en 2010.
4. Daydream, Butterfly, Rainbow : un changement de son pour la grande vocaliste
Daydream : un premier virage musical
Après le succès de son album de Noël, Mariah Carey retourne aux bases en optant pour de nouvelles sonorités avec Daydream, album sorti en 1995.
Daydream album cover, 1995
Avec cet album, la transition vers une musique plus hip hop est amorcée. Ici, la célèbre vocaliste obtient davantage de contrôle quant à la direction artistique et musicale. Pour une transition réussie, Mariah Carey a de nouveau travaillé avec Walter Afanasieff et Babyface, mais également avec Jermaine Dupri et Boyz II Men.
Dès lors, la grande vocaliste a commencé à avoir des conflits avec le label et Tommy Mottola (qui était par ailleurs son mari à l’époque, en plus d’être le président de Sony Music) en raison de désaccords sur le plan créatif et sur la nouvelle direction.
Côté singles, on retrouve “One Sweet Day”, “Open Arms”, “Always Be My Baby”, “Forever”, “Underneath the Stars” et “Fantasy”.
Carey had been pushing to move her sound towards more of an R&B and Hip Hop focus but Columbia was hesitant for the record-breaking performer to move away from the ballads that had made her a star.
Source : Newsweek
Ici, Mariah Carey progresse en tant qu’artiste : c’est l’opportunité de produire un album qui lui ressemble vraiment.
Durant cette période, le contrôle exercé par Tommy Mottola sur la carrière (et la vie) de la grande vocaliste a commencé à se répercuter sérieusement sur sa vie personnelle.
Daydream a été acclamé par la critique, en plus de se vendre à plus de 20 millions à l’échelle mondiale (en 2019).
L’album a été nominé aux American Music Awards (1996) dans les catégories “Favorite Pop/Rock Female Artist” et “Favorite Soul/R&B Female Artist”. Le titre “Fantasy” a été nominé “Chanson de l’année” aux BMI Awards.
Mariah a également gagné les awards suivants aux Billboard Music Awards : “Hot 100 Singles Artist of the Year”, “Hot 100 Airplay” (pour “Always Be My Baby”), “Hot Adult Contemporary Artist of the Year” et un prix spécial pour le titre “One Sweet Day” qui est resté n°1 durant 16 semaines.
Butterfly : un tournant dans la carrière de Mariah Carey
Mariah Carey poursuit la transition entamée avec son album précédent. Butterfly sort en 1997.
Butterfly album cover, 1997
In the past, people were scared to let me explore different types of music that I loved and enjoyed. They [the studio heads] saw me as having this instrument, and they wanted to get the most use out of it. There were a lot of people around me who were afraid of change. I was a valuable commodity, and they didn’t want to lose that. I was encouraged to act drab, because drab sells records. (Mariah Carey)
Source : Mariah Carey: The Unauthorized Biography, Marc Shapiro
En parallèle du développement de l’album, les relations entre Carey et Mottola ainsi que Sony continuaient de se détériorer, en raison du contrôle que ces derniers voulaient exercer sur la vocaliste, autant sur le plan personnel que professionnel.
On peut en déduire que le choix du titre d’album n’est pas un hasard. Butterfly, un papillon qui vole. Mariah Carey décide de pleinement prendre son envol, sans contrainte, sans retenue.
Les singles de l’album sont “My All”, “The Roof (Back in Time)”, “Breakdown”, “Butterfly” et “Honey”.
“Honey” est un titre très important dans la carrière de l’artiste, car il est le symbole de sa transition opérée entre la pop et le R&B/hip hop. Le clip vidéo est d’ailleurs évocateur de la situation dans laquelle elle était à l’époque. Pour la première fois de sa carrière, on voit une Mariah plus légèrement vêtue, une Mariah plus libre.
There are two Mariah Careys on “Butterfly.” One is the pop-oriented, ballad-leaning traditionalist who works very effectively with her longtime professional partner, composer-producer Walter Afanasieff. The other is a self-styled hip-hop fanatic who worked with Ol’ Dirty Bastard on her last album and teams up here with several of that genre’s movers and shakers, most notably Sean “Puffy” Combs, the godfather of hip-hop soul and the hottest producer in pop music today. (1997)
Source : The Washington Post
Butterfly est considéré comme un classique dans la carrière de Mariah Carey et dans le R&B. L’album a été acclamé par la critique et a été nominé pour 3 Grammy Awards en 1998 (Meilleure performance vocale féminine R&B et Meilleur morceau R&B pour “Honey”, Meilleure performance vocale féminine Pop pour l’album).
L’album a notamment remporté le BMI Pop Award dans la catégorie “Songwriter of The Year”. Il se vendra à plus de 10 millions d’exemplaires dans le monde.
Rainbow : un autre succès pour la vocaliste
À l’instar de ses deux précédents albums, Daydream et Butterfly, Rainbow reprend la même direction artistique et musicale, tout en allant encore plus loin. L’album sort en 1999.
Rainbow album cover, 1997
Mariah Carey a divorcé de Tommy Mottola, et cela se ressent dans sa musique qui laisse davantage place à ses propres envies. Néanmoins, une querelle très médiatisée avec Sony prend place en raison de désaccords créatifs et dans le choix de singles.
Basically, a lot of you know the political situation in my professional career is not positive. It’s been really, really hard. I don’t even know if this message is going to get to you because I don’t know if they want you to hear this. I’m getting a lot of negative feedback from certain corporate people. But I am not willing to give up. (Mariah Carey)
Source : Mariah Carey: The Unauthorized Biography, Marc Shapiro
Il s’agit du premier album de l’artiste dans lequel le single principal (Heartbreaker) est en collaboration avec un autre artiste, notamment un rappeur. À cette époque, Rainbow est le premier album de Mariah Carey à avoir un grand nombre de collaborations (R&B et hip hop). Parmi les collaborateurs, on retrouve entre autres Jimmy Jam & Terry Lewis, Missy Elliott, Jay-Z, Usher ou encore Snoop Dogg.
Les singles de l’album sont “Heartbreaker” (feat. Jaz-Z), “Can’t Take That Away”, “Crybaby”, et la reprise du morceau de Phil Collins “Against All Odds (Take A Look At Me Now)”.
Rainbow s’est vendu à plus de 8 millions d’exemplaires.
5. Glitter, Charmbracelet : des échecs cuisants pour l’artiste
Glitter, un échec cinématographique
Glitter est un film sorti en 2001, auquel la grande vocaliste participe en y occupant le rôle principal.
Affiche du film Glitter, 2001
Le film parle de Billie (Mariah Carey), danseuse dans un club ayant connu une enfance difficile qui rêve de devenir chanteuse.
Au casting, on retrouve entre autres Terrence Howard, Max Beesley, Da Brat ou encore Eric Benét.
Le film a été très mal reçu par la critique, et même le public. La grande vocaliste a obtenu le prix de la pire actrice à la 22ᵉ édition des Golden Rasberry Awards.
Intended as a vehicle to break Mariah Carey as a movie star, it instead became a year-long punch line. Carey might have a five-octave voice, but her performance as a burgeoning singer was strictly one-note and garnered her a Razzie for worst actress. Trotting out every hoary cliché about the music business imaginable, Glitter isn’t just one of the worst music-themed films ever made — it’s one of the worst films ever made, period.
Source : Fade In
À cette période, l’artiste est hospitalisée en raison d’une grande fatigue physique et émotionnelle.
Malgré un budget de 22 millions de dollars, le film n’a récolté qu’environ 5 millions de dollars au Box Office.
Néanmoins, 20 ans après la sortie du projet, les critiques du film ont été plus positives.
The ebullience of Glitter was dimmed by a ravenous means to diminish the joy of the project and revel in the perceived leveling of Carey’s illustrious career. But after 20 years, the project is beginning to get the credit it deserves. The film is being elevated to a cult classic, and the soundtrack has been recognized as a forward-thinking project that was an early adopter of the feature-heavy formula that is now the norm among artists across genres.
At its core, Glitter was Carey’s opportunity to provide a fresh glimpse into her world, both creatively and sonically, and a challenge to try something new. Though many used it as a means to defame and demean the pop music superstar, as I revisit the project as an adult, I cheer on its campy greatness and its message to put yourself first and never abandon your dreams — a theme Carey lived out in real life as she boldly navigated harsh critiques and continued to push through. The Glitter era is now a beloved symbol of the tenacity, resilience, and innovativeness Carey has shown throughout her legendary career.
Source : Mic
Par ailleurs, la bande originale s’est vendu à plus de 2.5 millions d’exemplaires, ce qui représente un succès plus modéré pour l’artiste.
Charmbracelet : une réception mitigée
À la suite de Glitter, Mariah Carey sort son neuvième album, Charmbracelet, en 2002.
Charmbracelet album cover, 2002
On retrouve les singles “Boy (I Need You)”, “Bringin’ On The Heartbreak”, et “Through The Rain”.
Avec Charmbracelet, Mariah Carey tente de recapturer sa fanbase après l’échec de Glitter, en revenant à ses racines R&B. La vocaliste devait faire son grand comeback avec cet album.
À sa sortie, l’album a reçu majoritairement des critiques négatives, des critiques relevant une voix endommagée et des morceaux moins ambitieux.
L’album s’est vendu à 3 millions d’exemplaires.
6. The Emancipation of Mimi, E=MC², Memoirs of an Imperfect Angel : un retour en force
The Emancipation of Mimi : un retour au succès
Après avoir connu des échecs, Mariah Carey revient avec son nouvel album en 2005, The Emancipation of Mimi, qui sera un nouveau triomphe pour la grande vocaliste.
The Emancipation of Mimi album cover, 2005
Le choix du titre de l’album est symbolique, car “Mimi” est le surnom donné par l’entourage proche de l’artiste. En l’incluant dans le titre, Mariah Carey a souhaité révéler une autre facette de sa personnalité, plus intime et plus fun, tout en se rapprochant à nouveau de son public.
Côté singles, on retrouve “Shake It Off”, “It’s Like That”, “Get Your Number”, “Fly Like A Bird”, “Say Somethin” et le fameux “We Belong Together”, qui figure parmi les plus grands classiques de la chanteuse.
Mariah Carey a collaboré avec différents producteurs, entre autres Jermaine Dupri, Nelly, Kanye West et Pharell Williams.
Il s’agit du premier album à atteindre le Billboard Hot 200 depuis Butterfly (1997). The Emancipation of Mimi sera nominé 8 fois à la 48ᵉ édition des Grammy Awards et en gagnera 3 : “Meilleur album de R&B Contemporain” ainsi que “Meilleure performance vocale R&B” et “Meilleur morceau R&B” pour le single “We Belong Together”.
L’album a vendu plus de 10 millions d’exemplaires dans le monde et fait partie des albums s’étant le plus vendus au 21ᵉ siècle.
E=MC² : un autre album libérateur pour l’artiste
Après le succès de son prédécesseur, Mariah Carey sort E=MC² en 2008.
E=MC² album cover, 2008
Basically, I’m freer on this album than I’ve ever been. Some of the songs on the last album were cool but maybe not quite as neat as this album. (Mariah Carey)
Source : NME
Musicalement, l’album est une continuité de The Emancipation of Mimi, tout en incluant pour la première fois du reggae. Les singles de l’album : “I Stay In Love”, “I’ll Be Lovin’ U Long Time”, “Bye Bye”, et “Touch My Body”.
Parmi les collaborateurs de l’album, on retrouve entre autres Danja, Tricky, Stargate, T-Pain ou encore Damian Marley.
L’album s’est vendu à plus de 2.5 millions d’exemplaires à l’échelle mondiale.
Memoirs of an Imperfect Angel : un nouveau triomphe
Mariah Carey sort son douzième album en 2009.
Memoirs of an Imperfect Angel album cover, 2009
Dans cet opus, on retrouve les singles “I Want to Know What Love Is”, “H.A.T.E.U.”, “Up Out My Face”, “Angels Cry” et le célèbre “Obsessed”.
À la production, on retrouve entre autres The-Dream et Tricky Stewart.
Le titre “Obsessed” traite d’une querelle entre la vocaliste et l’iconique rappeur Eminem, en raison d’une prétendue relation ayant eu lieu quelques années auparavant (durant la période Glitter), que la chanteuse a toujours nié.
En 2019, il y a une résurgence du morceau “Obsessed” sur l’application Tik Tok, tout comme le morceau “It’s A Wrap” en 2023.
L’album se vendra à plus de 2 millions d’exemplaires.
6. Me. I Am Mariah… The Elusive Chanteuse, Caution : des succès modérés
Me. I Am Mariah… The Elusive Chanteuse : un album nostalgique
Mariah Carey sort son quatorzième album, Me. I Am Mariah… The Elusive Chanteuse, en 2014.
Me. I Am Mariah… The Elusive Chanteuse album cover, 2014
Ce qui caractérise cet album dans la production, c’est la nostalgie. Musicalement, on retrouve des sonorités plus old school (sonorités de l’époque Motown, mais aussi des années 90) ainsi que des sonorités plus modernes. Ici, l’artiste a été grandement inspiré par son premier album et Emotions.
Parmi les collaborateurs, on retrouve notamment Nas, Miguel, Wale, Fabolus et Mary J. Blige (dans la version deluxe).
Côté singles, figurent sur l’album “#Beautiful”, “The Art of Letting Go”, “You’re Mine (Eternal)” et “You Don’t Know What To Do”.
L’album a vendu plus de 120 000 copies en Avril 2015 aux US.
Caution : un testament de la longévité de l’artiste
Le quinzième album de la grande vocaliste, Caution, sort en 2018.
Caution album cover, 2018
Il s’agit de l’un des albums les plus acclamés de la carrière de Mariah Carey: l’album figure dans de nombreuses publications recensant les meilleurs albums de l’année 2018.
En singles, on retrouve “A No No” et “With You”.
Gunna, Ty Dolla Sign et Timbaland figurent parmi les collaborateurs de l’album.
Commercialement, Caution a eu un succès modéré : il s’est vendu à 51 000 exemplaires la première semaine et 14 000 exemplaires la deuxième semaine aux US.
Notre coup de cœur :
