Plongez dans l’univers sensible et envoûtant de Tibo Step avec QUARTZ
Chez Sounds So Beautiful, une de nos missions est de vous faire découvrir des artistes émergents qui nous touchent. On se doit donc de vous faire découvrir l’univers de Tibo Step, car c’est le genre d’artiste dont la musique vous touchera en plein cœur.
Tibo Step – alias Thibaut Stepczynski – est un musicien suisse, né à Genève, formé au Jazzcampus de Bâle sous la baguette de Lionel Loueke. Sous la tutelle de son mentor, il absorbe le langage et l’élégance du jazz moderne. Il se met à composer, produire, à creuser un son hybride, ni trop jazz, ni trop pop. Il développe son style unique, un ton juste, une sensibilité et une signature très personnelle.
Il s’installe à Londres en 2022, et trouve vite sa place au milieu d’une scène néo soul et R&B en pleine effervescence. En plus de son projet personnel, Tibo multiplie les collaborations avec des artistes, en tant que producteur, mais aussi sur scène, il accompagne August Charles, Latir, Lavender, Devansh, Gareth Donkin, Sam Wills.
Au fil des années, il accumule de l’expérience et prend son envol. Il enchaîne les concerts et les tournées en Europe et au Royaume-Uni, il joue dans les festivals les plus prestigieux en Suisse et en Angleterre : Cully Jazz, Montreux Jazz, Glastonbury…
Côté discographie, Tibo Step est un artiste prolifique. Malgré son jeune âge, il a déjà sorti 3 albums : Cross The River (2021), Found You (2023), et enfin l’album dont on va vous parler aujourd’hui, QUARTZ, sorti en mars 2025.



QUARTZ : un album introspectif rempli de lumière
Cet opus symbolise la résilience et l’évolution artistique de Tibo. C’est un disque intérieur qui prend place là où les émotions logent. Il est construit comme un dialogue entre mélancolie et espoir.
Tibo murmure un R&B teinté de jazz et de dream pop. Délicat mais loin d’être morose, ancré dans une esthétique rêveuse, presque flottante. La production est fine, forgée pour l’intime : la voix de Tibo, douce et sensible. On est dans le ralentir, le sentir.
QUARTZ est un cheminement dans une ambiance clair-obscur, la narration de l’album dessine un cycle au travers des thématiques abordées.

L’album s’ouvre avec People, morceau de soul aérienne et de dream-pop feutrée qui plante un décor de guitares diaphanes et de beats ouatés façon bedroom-soul, dans la lignée de Mk.gee ou Puma Blue.
Très vite, la palette s’élargit avec Jeremy, un duo d’alt-R&B où Bella Jeanne et Sara El Hachimi tissent des contrechants fragiles, comme une lettre mise en musique à l’attention d’un ami, portée par des vents discrets qui apportent une respiration introspective.
Avec Life, la trompette de Johnny Woodham vient réchauffer la matière sonore, ancrant Tibo Step dans une tradition jazz-soul londonienne à la Alfa Mist ou Tom Misch, et insufflant une lumière de gratitude.
Au fil du disque, l’atmosphère se densifie avec les teintes lo-fi et R&B de Sweet Memories, la mélancolie retenue de Separate, et l’interlude suspendu Tancia’s Interlude, qui agit comme un sas de décompression.
Plus loin, Trop Bas bascule en français, dépouillé et ralenti, révélant un versant plus vulnérable et presque viscéral, avant que Enough Is Never Enough, co-signé avec Anatole Muster, ne relance la dynamique dans une veine néo-jazz hybride, où les détails électroniques et les harmoniques instables traduisent une tension d’ambition jamais rassasiée.
La seconde moitié de l’album joue davantage la carte de l’apaisement et du lâcher-prise : Let It Go et No Talk ouvrent des espaces downtempo et minimalistes, où la guitare redevient scalpel et le groove souffle.
Tôt ou Tard, en français, promet une réconciliation avec le temps et les blessures, tandis que I Couldn’t Lose You et Gone referment le cycle avec douceur et effacement, dans un halo bedroom-soul et des guitares en suspension.
L’ensemble forme une trajectoire sensible : de la rencontre et du lien social vers la chute, puis la résilience et la paix retrouvée.
La force de QUARTZ tient dans son équilibre : une narration fluide, portée par des guitares finement ciselées et un groove discret mais constant.
Les cuivres et vents viennent ponctuer l’album de touches chaleureuses sans l’alourdir, tandis que les featurings apportent une vraie valeur ajoutée, jamais superflue.
Le bilinguisme, loin d’être artificiel, trouve ici tout son sens : l’anglais ouvre à l’onirisme et l’universel, le français révèle une fragilité plus intime.
Résultat : un disque cohérent, sensible et poreux, capable de dialoguer entre les scènes suisses, londoniennes et au-delà.
QUARTZ est un voyage introspectif en 13 morceaux délicats et touchants.
Un album qui respire la douceur et la sincérité…
Foncez l’écouter, et plongez-vous à corps perdu dans la musique de Tibo Step, vous en ressortirez apaisé.
En savoir plus sur Sounds So Beautiful
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
