classic rockmusic reviewrocksinger/songwriter

SUB\City: Tales From The Sandbox (Interview) – Les Métros De Paris Sound So British –

Un originaire de Brighton (George Farley), un Parisien (Vincent Bidault),

Deux citadins dans l’âme, quittent leurs sous-terrains urbains pour mettre en lumière la fusion de leurs créativité respective.

Une telle rencontre débouchant sur de nombreuses histoires anecdotes, résultera d’un album aux couleurs Rock,

Fidèle aux influences New Wave, Grunge, Rock Indé et Britpop.

L’album, Tales From The Sandbox, sorti en Septembre 2015, renferme morceaux qui, malgré leurs thèmes tantôt sombres, tantôts conscients, réfléchis, demeurent joyeux.

Une telle couleur musicale ne peut qu’évoquer la lumière au bout du tunnel.

A l’occasion, nous avons eu le plaisir d’interviewer le duo:

1) Pourquoi avoir choisi SUB\CITY pour nom de groupe ? Est-ce en référence aux métros de Paris ?

George : Ou de l’Underground à Londres…le nom évoque plein de choses. Je suis citadin dans l’âme. Je m’y sens bien à Paris, elle est devenue ma ville d’adoption. Puis surtout le nom SUB\CITY sonnait bien.

Vince : Il y a pas mal de raisons.. et c’est vrai que la culture ou la musique indépendante sont souvent assimilés à l’underground.. mais si on devait citer un sous-terrain, ça serait plutôt l’Alter Elbtunnel, qui est un ouvrage impressionnant pour ceux qui se sont déjà rendus à Hambourg. SUB\CITY reste plus facile à dire.

Afficher l'image d'origine

2) Quel a été le processus pour accoucher d’un tel album ?

G : D’abord il a fallu qu’on s’impose un cadre. Dès l’enregistrement de nos premiers morceaux on savait que nous voulions produire par un vrai album, comme autrefois.
Aujourd’hui tout le monde fait des EP. C’est bien, c’est rapide…ça plait mieux au « marché ».
Nous on voulait un vrai album car cela nous donne l’occasion d’explorer plein de facettes différents de notre music, d’être plus variés dans nos compos.

V : Oui c’est sûr. On a souvent entendu que les gens n’écoutaient plus les albums en entier, mais à ce moment-là pourquoi l’EP serait plus écouté ? Ou sinon uniquement le single ? ou une partie du single ? On n’avait pas envie de ça, on avait vraiment besoin des 14 chansons de cet album. Ensuite concernant le travail sur l’album on se rencontre une fois par semaine en général en studio. Et on travaille pas mal chacun de notre côté le reste du temps pour rendre la session de studio plus efficace.

3) Quels sont les thèmes principaux évoqués ? Pourquoi, et qu’évoquent ces thèmes pour vous ?

G : Dans ma culture anglo-saxonne, les textes ont moins d’importance, il faut que ça sonne surtout.
Mais ici en France j’ai appris que les mots peuvent aussi porter un morceau.
Donc j’ai essayé d’intégrer les deux.
Une fois que l’album était en boite, je me suis rendu compte que le plupart des textes parle du « self-delusion », notre capacité de nier à la réalité, comme le morceau Running Away qui parle de la chute d’Amy Winehouse.

11.

Sinon, le thème de la manipulation est récurrent.
Le morceau Hallelujah Man fait référence aux vendeurs de « la soupe de rêve », certains politiciens ou fanatique religieux.

[La poésie écrite au fil des notes de la guitare, et l’ambiance mélancholique du keyboard dépeint à merveille l’effet de self-delusion, ou désillusion, exprimé dans la détresse des voix au ton fragile]

V : Rice Hapax raconte une prise de conscience soudaine des effets de la spéculation sur la nourriture… il y a plus de 2 siècles. Avec la phrase « We don’t get it yet » qui plane un peu dans le refrain, comme un écho. Peut être les thèmes ne sont pas joyeux joyeux.. mais l’album est plutôt enjoué, rien de déprimant au contraire. Enfin faut l’écouter !

4) Pour Falling Down, le clip loufoque rappelle un humour semblable à celui des Foo Fighters dans la vidéo Learn To Fly. Quant à l’instrumental, il rappelle le style des Black Keys. Ces groupes vous-ont-ils inspiré pour Falling Down ?

V : Oui, il a un peu grossi le père Grohl dans le clip, vous trouvez pas ? J Plus sérieusement les gens que tu cites sont incontournables. Falling Down est une chanson assez directe, et c’est vrai que Les Black Keys revendiquent un peu ça aussi – mais ils ont pas de piano comme ça, si ? ou qu’avec les touches noires ? J

G : Foo Fighters ? Black Keys ? Je connais pas. C’est bien ? 😉

V : Je crois que c’est un duo les Black Keys, George… J

5) Combien de temps avez-vous mis pour finaliser les 14 morceaux ?

G : Pratiquement 2 ans.

V : Oui, disons 1 an pour l’écriture et enregistrement, puis 8 mois de travail sur le son, étant donné qu’on a fait le mix nous-mêmes.

6) Quelle fut la sensation la première fois que vous avez joué en live Tales From The Sandbox ?

G : Une libération, un kiff extraordinaire. C’était complexe à monter en live car un concert de SUB\CITY c’est un ensemble de plusieurs « sets », avec des musiciens différents. Ça va du Piano voix à la formation rock complète, en passant par le violoncelle.

V : C’était au Pop In, qui est mon bar préféré à Paris depuis des années, donc déjà une grande fierté d’être programmé là-bas. Au passage il faut continuer à aller dans ces endroits, je crois qu’ils ont un peu morflé le 13 novembre en plus.

7) Quels sont les projets pour 2016 ?

V : Des concerts, et pourquoi pas des festivals…

G : On a déjà commencé à enregistrer le 2e projet, mais cette fois en format EP. Un truc assez fou, qui devrait marquer les esprits…mais comme disait Gainsbourg « no comment »

V : c’est un indice.

 

Merci pour cette interview si intéressante, et pour ces touches d’humour qui donnent encore plus de vie à votre musique enjouée, et ainsi donnent encore plus envie de la jouer dans sa playlist tous les jours:

Marcus Gon

Rédacteur en chef de Sounds So Beautiful, et auteur de l’œuvre Poetically Yours. ,Storytelling, ou l'art de conter une histoire, l'effort de véhiculer un message, l'exploit de communiquer une émotion, ou bien encore le miracle d'inspirer et d'influencer. Sounds So Beautiful, founded by writer and musician Marcus Gon, is the international media, specialized in the music industry, working closely with advertisers and public relations, and allowing emerging artists to develop their career. Poetically yours

Leave a Reply

Discover more from Sounds So Beautiful

Subscribe now to keep reading and get access to the full archive.

Continue reading